Champs d’action
L’état de stress post traumatique
Les troubles qui caractérisent le Stress post-traumatique surviennent toujours après une phase de latence pathognomonique, de durée variable, parfois très longue (plusieurs mois).
Le syndrome de répétition (ou intrusif) reste l’élément prédominant du tableau clinique, La victime revit le traumatisme par des pensées, des images, des sensations physiques : intrusives, répétitives et envahissantes. Les cauchemars relatifs à l’agression et les réveils nocturnes brutaux font partie du syndrome intrusif. Le traumatisé a l’impression que l’agression pourrait se renouveler surtout après un stimulus extérieur ou idéique (un film de violence ou un bruit inopiné par exemple). Les cauchemars répètent littéralement la situation traumatique vécue. Les intrusions constituent des sortes de « mini expositions » naturelles qui devraient permettre une habituation progressive à l’horreur de la situation vécue, mais le syndrome d’évitement s’oppose à cette issue.
Le syndrome d’évitement constitue une sorte de « zapping » des pensées, images, sensations et des situations rappelant ou symbolisant les circonstances du traumatisme initial. Parfois, le traumatisé lutte contre le sommeil pour éviter les cauchemars. Cela peut devenir un réel handicap social. Les conduites d’évitement ne sont pas des phobies, car là aussi il s’agit d’éviter une situation bien précise en rapport avec un événement récent bien identifié.
Les troubles dits d’hyper-activation neurovégétative sont une hyper vigilance, un état de « qui-vive », une insomnie. Ils sont fréquemment associés à des troubles co-morbides anxieux et dépressifs. La colère est un sentiment légitime quasiment constant. Elle est souvent mal orientée : contre soi-même ou contre les proches. Mais le thérapeute peut la mobiliser pour inciter la victime à se reconstruire. On retrouve également très souvent un sentiment de culpabilité et/ou de honte.
L’évolution des troubles psycho-traumatiques est variable.
Certains ESPT sont transitoires et traduisent des réactions adaptatives : ce sont des blessures psychiques qui ne nécessitent pas des soins spécialisés. D’autres, après plusieurs mois d’évolution, sans prise en charge le plus souvent, s’organisent sur un mode chronique, laquelle se pérennise et perturbe gravement le fonctionnement de l’individu.
Le syndrome de répétition (ou intrusif) reste l’élément prédominant du tableau clinique, La victime revit le traumatisme par des pensées, des images, des sensations physiques : intrusives, répétitives et envahissantes. Les cauchemars relatifs à l’agression et les réveils nocturnes brutaux font partie du syndrome intrusif. Le traumatisé a l’impression que l’agression pourrait se renouveler surtout après un stimulus extérieur ou idéique (un film de violence ou un bruit inopiné par exemple). Les cauchemars répètent littéralement la situation traumatique vécue. Les intrusions constituent des sortes de « mini expositions » naturelles qui devraient permettre une habituation progressive à l’horreur de la situation vécue, mais le syndrome d’évitement s’oppose à cette issue.
Le syndrome d’évitement constitue une sorte de « zapping » des pensées, images, sensations et des situations rappelant ou symbolisant les circonstances du traumatisme initial. Parfois, le traumatisé lutte contre le sommeil pour éviter les cauchemars. Cela peut devenir un réel handicap social. Les conduites d’évitement ne sont pas des phobies, car là aussi il s’agit d’éviter une situation bien précise en rapport avec un événement récent bien identifié.
Les troubles dits d’hyper-activation neurovégétative sont une hyper vigilance, un état de « qui-vive », une insomnie. Ils sont fréquemment associés à des troubles co-morbides anxieux et dépressifs. La colère est un sentiment légitime quasiment constant. Elle est souvent mal orientée : contre soi-même ou contre les proches. Mais le thérapeute peut la mobiliser pour inciter la victime à se reconstruire. On retrouve également très souvent un sentiment de culpabilité et/ou de honte.
L’évolution des troubles psycho-traumatiques est variable.
Certains ESPT sont transitoires et traduisent des réactions adaptatives : ce sont des blessures psychiques qui ne nécessitent pas des soins spécialisés. D’autres, après plusieurs mois d’évolution, sans prise en charge le plus souvent, s’organisent sur un mode chronique, laquelle se pérennise et perturbe gravement le fonctionnement de l’individu.