Champs d’action

Les troubles co-morbides

L’ESPT n’est pas la seule conséquence psychopathologique des traumatismes.
Les troubles dépressifs […] sont plus fréquents que l’ESPT, atteignant la moitié des victimes psycho-traumatisées, autant les femmes que les hommes. Les suicides ne sont pas exceptionnels. La crise suicidaire représente la seule urgence dans les psycho-traumatismes. Ces troubles atteignent plus de la moitié des cas d’ESPT.
L’anxiété généralisée, le trouble panique, la phobie simple, la phobie sociale, l’agoraphobie atteignent entre 10 et 20 % des psycho-traumatisés.
Les troubles somatoformes (douleurs, symptômes physiques, etc.) sont une complication cliniquement fréquente.
Les conduites addictives à risque – toxicomanie et/ou alcoolisme – constituent une complication habituelle. Elles peuvent s’interpréter comme une tentative d’automédication contre les symptômes d’intrusion ou d’hyper-activation neurovégétative de l’ESPT.
Les troubles du comportement, en particulier alimentaire, sont également extrêmement fréquents.
Les troubles dissociatifs post traumatiques peuvent devenir un mode de défense habituellement utilisée contre les intrusions psycho-traumatiques pour éviter les phénomènes de reviviscence anxieuse.