Champs d’action
Traumatismes psycho-émotionnels
L’état de Stress post-traumatique
Pour parler de psychotraumatisme il faut déjà parler du traumatisme.
La particularité de ce trouble est qu’il commence par la confrontation à la mort ou à la destruction de soi. Que ce soit par une menace implicite et réelle de mort et de destruction comme dans le viol, que ce soit par le sentiment progressif et destructeur de perdre sa propre valeur dans la violence quotidienne familiale ou conjugale, ou par la vision brutale de la mort imminente dans un accident de voiture, le point commun de toute la pathologie observée est le sentiment qu’on va mourir à l’instant, le sentiment de danger imminent et la recherche de comportements pour survivre.
Ensuite, on va revivre le cauchemar la nuit, le jour ; seul(e), en société, avec les proches ou les inconnus ; le souvenir (reviviscences) va survenir dans le champ de conscience, provoqué par une association (tous nos sens ont été en alerte et ont conservé dans notre mémoire les éléments qui étaient présents au moment du traumatisme) ; les émotions (peur, terreur, honte…) vont être stimulées et revenir dans notre présent souvent sans qu’on comprenne ce qui arrive. On peut alors être terrorisé (e), être totalement figé (e), se dissocié (e), paniquer…
Notre système neuro-végétatif qui a été sollicité pour nous permettre de survivre au danger, va prendre un certain temps pour s’apaiser : sursaut, trouble du sommeil, agitation. Cet état émotionnel remet notre système de survie en alerte, la signification de danger prend le dessus, et on veut fuir. C’est l’autre groupe de symptômes présents ; les évitements (de tout ce qui peut faire penser à l’événement traumatique).
Cet état émotionnel est un état normal, consécutif à l’événement inhabituel, cruel, horrible, destructeur qu’on a vécu. Notre organisme progressivement « digère » les événements de vie douloureux. Les événements traumatiques sont plus difficiles à accepter, ils remettent en question beaucoup de nos croyances nécessaires pour vivre en harmonie avec les autres comme ; confiance, sécurité et pouvoir. Après la peur ressentie en premier, la colère, la honte, le sentiment de culpabilité, d’injustice peuvent empêcher le retour à un état d’équilibre satisfaisant.
La particularité de ce trouble est qu’il commence par la confrontation à la mort ou à la destruction de soi. Que ce soit par une menace implicite et réelle de mort et de destruction comme dans le viol, que ce soit par le sentiment progressif et destructeur de perdre sa propre valeur dans la violence quotidienne familiale ou conjugale, ou par la vision brutale de la mort imminente dans un accident de voiture, le point commun de toute la pathologie observée est le sentiment qu’on va mourir à l’instant, le sentiment de danger imminent et la recherche de comportements pour survivre.
Ensuite, on va revivre le cauchemar la nuit, le jour ; seul(e), en société, avec les proches ou les inconnus ; le souvenir (reviviscences) va survenir dans le champ de conscience, provoqué par une association (tous nos sens ont été en alerte et ont conservé dans notre mémoire les éléments qui étaient présents au moment du traumatisme) ; les émotions (peur, terreur, honte…) vont être stimulées et revenir dans notre présent souvent sans qu’on comprenne ce qui arrive. On peut alors être terrorisé (e), être totalement figé (e), se dissocié (e), paniquer…
Notre système neuro-végétatif qui a été sollicité pour nous permettre de survivre au danger, va prendre un certain temps pour s’apaiser : sursaut, trouble du sommeil, agitation. Cet état émotionnel remet notre système de survie en alerte, la signification de danger prend le dessus, et on veut fuir. C’est l’autre groupe de symptômes présents ; les évitements (de tout ce qui peut faire penser à l’événement traumatique).
Cet état émotionnel est un état normal, consécutif à l’événement inhabituel, cruel, horrible, destructeur qu’on a vécu. Notre organisme progressivement « digère » les événements de vie douloureux. Les événements traumatiques sont plus difficiles à accepter, ils remettent en question beaucoup de nos croyances nécessaires pour vivre en harmonie avec les autres comme ; confiance, sécurité et pouvoir. Après la peur ressentie en premier, la colère, la honte, le sentiment de culpabilité, d’injustice peuvent empêcher le retour à un état d’équilibre satisfaisant.